Comme Mikhaïl Afanassievitch Boulgakov je pense q'un écrivain ne se définit pas du tout par un certificat, mais par ce qu'il écrit.
Selon Jorge Luis Borges, l'écrivain ne doit pas anéantir par des raisonnements humains la foi momentanée que l'art exige de nous.
Tandis qu'Alphonse Boudard nous renvoie à la vie guère friquée de l'écrivain : j'étais sapé de mes anciennes fringues, ma garde-robe d'avant la taule... les frocs se faisaient plus si fuseaux... Dans un certain monde ces choses de la mode ont beaucoup plus d'importance que la platitude du style pour un écrivain.
L'ecrivain francais ne se définit pas par francais mais par écrivain ! Julien Green écrivait qu'un écrivain traduit est un écrivain en exil dans une langue étrangère.
Le crime capital pour un écrivain, c'est le conformisme, notait Remy de Gourmont.
La pensée vole et les mots vont à pied. Voilà tout le drame de l'écrivain, aussi Julien Green.